Le Roi au-delà de la mer

"Le principe royal ne repose pas sur la foi que l'on a ou que l'on n'a pas en lui. Il importe peu qu'on y croie ou que l'on n'y croie plus, et que les incrédules soient innombrables. Cela ne peut se peser. Dieu est Dieu, et le roi est le roi."

Retour à Jean Raspail - Sire 

"Nous n'avons pas besoin d'un prince de magazine. Nous voulons un prince de vitrail"

 

A propos du 3 février 1999

" Monsieur,

C'est tout naturellement que nous sommes allés jusqu'au bout d'un de vos rêves. Le 3 février de l'an de grâce 1999, nous étions à la cathédrale de Reims.

Étudiants depuis quelques mois dans cette belle ville des sacres, nous nous étions préparés à cet événement. Nous avions motivé quelques étudiants de l'École Supérieur de ..., si bien que nous sommes retrouvés à douze dans la nuit du 2 au 3 sur le parvis de la cathédrale.

Cela serait resté seulement bien sympathique si nous n'avions eu la surprise de retrouver trois autres jeunes Rémois, et surtout quatre jeunes garçons venus : deux de Paris, un de Toulon et le dernier d'Aix-en-Provence. Ces quatre derniers avaient déjà suivi la piste la veille en se rendant à Saint Denis.

Ces rencontres faisaient figure de miracle : si d'autres que nous avaient rêvé, l'espoir était permis.

Nous étions donc dix-neuf cette nuit-là à constater que ce que vous aviez écrit était vrai : un grand silence entourait la cathédrale. Pour le reste nous n'en savons rien.

En vous remerciant, etc."

La lettre se terminait par "Vive le Roi!". Ils avaient été trois à la signer."

cité par Jean Raspail, Le Roi au-delà de la mer

> Pour une chouannerie moderne

"Vous pouvez aussi bâtir, organiser, et même conspirer, pourquoi pas, tisser votre toile comme une sorte de chouannerie moderne, et d'allégeance en allégeance instituer ce royaume parallèle dont la trame irriguerait silencieusement le corps encore sain de la nation.. L'Église catholique, en certaines circonstances, s'est revivifiée de cette façon-là. Mais ne revenez pas en France. Ne revenez pas douillettement en France. Ce serait renoncer au pouvoir de l'absence et il y a mille tournants où l'on vous attendrait..."

A propos du 29 avril 2000

"L'action qui a été menée en mon nom dans la nuit du 29 au 30 avril est une action symbolique. Elle ne vise pas à replacer la France sous le gouvernement légitime de ses rois. Aucune des conditions de fond, religieuses, spirituelles, morales sociales et politiques indispensables à une restauration n'existe. Et cependant, je suis le roi. Je suis comptable envers Dieu du destin de mon pays. J'exerce le pouvoir de l'absence. Les Français qui ressentent en eux-mêmes cette absence me comprendront. Je les sais nombreux. Par-dessus la mer qui nous sépare, je leur adresse mon salut. Eux et moi formons le royaume."

Philippe Pharamond

"Un mot encore, Monseigneur.

On pourrait croire, à me lire, que vous représentiez le passé. N'est-ce pas l'avenir, au contraire, que vous annoncez? Face au nouvel "ordre" mondial qui s'avance, le devoir d'insurrection..."