ARMEL GUERNE ET L'OEUVRE DE PARACELSE

CONSEILS POUR UNE TRADUCTION DES ŒUVRES COMPLÈTES DE

 PARACELSE

 PAR ARMEL GUERNE

SOMMAIRE

> Théophraste Bombast de Hohenheim, dit Paracelse, par Charles Le Brun

> "Sans ambages, il s'intitule Prince des deux médecines - celle du corps et celle de l'âme...", voir Paracelse, par Charles Le Brun

> Une biographie

> Bibliographie, établie par Charles Le Brun

> Deux légendes : La rose de Paracelse - Paracelse et le Diable

> Les Pronostics de Paracelse

> Le Lion septentrional (traduction inédite)

> Préface à l'Herbarius, par Charles Le Brun

> Un document inédit : Conseils pour une traduction des oeuvres complètes de Paracelse, par Armel Guerne : II - Moyens de réalisation et méthode  

 

Retour à Paracelse

I - Historique

 a - Personnalité de Paracelse

 

        Paracelse fut, de son vivant, entouré d'un prestige extraordinaire, reflet de sa puissante personnalité qui ne laissait personne indifférent. L'admiration et l'amitié dévouée de certains, parmi les grands hommes et les grands princes de son temps (Erasme, Frobenius etc.), une suite de disciples et d'élèves avides qui le suivait dans tous ses déplacements et, surtout, le remous incroyable de haine et de jalousie qu'il provoqua nous renseignent assez bien sur l'étonnant rayonnement de sa personnalité vivante. Des guérisons retentissantes, des cures restées célèbres depuis, la chaleur qu'il mettait dans ses combats pour la recherche de la vérité, la simplicité de sa vie, le naturel de son comportement, ses violences et ses succès lui valurent, outre une réputation unique parmi les malades et les pauvres gens qu'il soignait, un renom de charlatan soigneusement établi par de perfides et incroyables calomnies répandues par ses confrères. « Divin Paracelse » pour les uns – chercheurs désintéressés, humanistes distingués, philosophes – il était pour les autres un « charlatan insigne » un « infâme pourceau », un « ivrogne dégoûtant », un « magicien » etc. Ses théories et sa science étaient tournées en dérision par des gens qui les connaissaient mal ou qui les ignoraient tout à fait ; sa personne était pour eux un sujet de colère et de rage jalouse.

         Après sa mort (sur laquelle les pires légendes eurent cours), les querelles entre partisans et détracteurs se poursuivirent où se distinguèrent particulièrement ces derniers. Et, tandis que les admirateurs sincères poursuivaient dans le silence du cabinet et du laboratoire les recherches et les études qu'il avait indiquées, tandis que d'autres réunissaient et publiaient ses œuvres écrites, les autres publiaient volumes sur volumes contre lui et contre ses théories. Oporinus (1) qui avait été son disciple (et à qui Paracelse doit, à travers les âges, l'insoutenable réputation d'ivrognerie) et le crédule Thomas Eraste (2) qui ne publia pas moins de quatre volumes in‑quarto contre lui, furent les deux auteurs de qui, en somme, prirent origine les calomnies et les injures qui eurent, des siècles durant, une si incroyable fortune et que de nombreux « historiens » de la médecine reprirent si inconsidérément à leur compte, sans vérification.

1) Oporinus (Johann Herbster). Sa lettre écrite à Veier, ennemi de Paracelse. Cf. Sennertus, De chymicorum cum Aristotelicis et Galenis consensu ac dissensu... (cap. IV, de Paracelso) in 4° Wïtterbergae, 1629.

2) Erastus (Thomas Lieber) : Disputationum de medicina nova Philippi Paracelsi... 4 part. en 1 vol. in 4° Basilae, 1572‑1573.

 

b - Le destin de son œuvre

Conservant à travers les âges des disciples fervents et des admirateurs passionnés, son œuvre et sa personne laissèrent indifférents les représentants de la science officielle qui, vu la difficulté de se procurer des renseignements sur sa personne ou des éditions de ses œuvres, n'en parlaient que par ouï‑dire. Ainsi se forma, se solidifia si l'on peut dire, cette réputation étrange et toute fausse, cette légende faite de calomnies et d'inventions qui devait, petit à petit, prendre la place de l'histoire jusqu'au siècle dernier. On laissait, en souriant, les études de la science paracelsique aux amateurs de connaissances mystérieuses, aux fervents de « l'occulte ». La science officielle ne pouvait avoir que mépris pour celle dont on disait à la fois et uniquement tant de mal et tant de bien... tant de mal surtout.

Au XIXème siècle, pourtant, un large mouvement de réhabilitation se dessine en Allemagne, en France, en Angleterre pour aboutir, en Allemagne, à une véritable apothéose dont on n'a aucune idée en France. Depuis le jour que l'érudit Christoph Gottlieb von Murr (3) donna son enthousiaste biographie et révéla de nombreux documents inédits relatifs à Paracelse, la gloire de celui‑ci (que sa vie avait connue sous la forme de persécutions et de haines farouches de la part des impuissants et que près de trois siècles avaient refusée à sa mémoire) est allée toujours grandissant. De sérieux travaux biographiques, bibliographiques, analysant la vie, les œuvres, les doctrines de Paracelse virent progressivement le jour, éloignant peu à peu la légende pour faire place à l'Histoire où, en vérité, la renommée de Paracelse est intacte. En 1838, c'était le Docteur Preu (4) qui donnait le premier important exposé des théories paracelsiques ; en 1839, un essai de biographie dû au Docteur Lessing (5) venait s'y ajouter, puis ce furent les travaux de Mark (6) en 1840-41, ceux de Hans Locher (7) en 1851, de Friedrich Mook (8) en 1874, du professeur Stanelli (9) en 1884 et enfin, les remarquables et définitives mises au point des professeurs Schubert et Sudhoff (10) à la fin du siècle, appuyées par un autre essai de bibliographie complète tenté en même temps en Angleterre par 1e professeur John Ferguson (11). Pour ne citer qu'un exemple, disons que la bibliothèque personnelle de E. Schubert, entièrement consacrée à Paracelse, ne contenait pas moins de 194 éditions diverses de ses œuvres et 548 volumes traitant (en leur tout ou en partie) du grand homme ou de son temps, des lieux qu'il habita, où il travailla et écrivit etc., plus une sélection de 351 volumes concernant l'alchimie – dont on peut considérer la science comme indispensable à la compréhension, parfois très difficile, de ses écrits. Le 17 décembre 1893, c'était le professeur Kahlbaum (12) qui prononçait son immortelle conférence au Bernaullianum de Bâle, en cette ville où Paracelse avait connu tant d'opprobres, réparation éclatante à laquelle toute la Suisse intellectuelle et scientifique s'était associée et que venait confirmer, la même année, la parution du monument d'érudition et de science qu'est la définitive bibliographie de Karl Sudhoff (13), lequel présida par la suite à l'édition savante des Œuvres complètes de Paracelse, édition qui fait autorité et qui simplifiera singulièrement le travail critique des traducteurs. La vie entière du professeur Sudhoff fut consacrée à Paracelse, à la recherche, à travers toutes les bibliothèques d'Europe, de tous ses écrits, manuscrits et imprimés, à leur recensement et à leur comparaison ; le catalogue qu'il en a donné est un indispensable appareil critique pour tout historien et traducteur de Paracelse.

En Allemagne, l'illustre médecin était définitivement et solennellement réhabilité, sa gloire incontestable. D'innombrables travaux continuèrent à voir le jour, éclairant un point demeuré obscur, ajoutant une pierre à l'édifice. Citons, en passant, les études sur les écrits théologiques et mystiques de Paracelse par le Docteur Franz Hartmann (14) ; les thèses inaugurales des Docteurs von Petzinger (15) et Schneidt (16) ; le résumé précis et clair des théories paracelsiques de Hugo Magnus (17) et signalons enfin que le Docteur Weiss (18) a essayé de mettre en pratique sa thérapeutique et d'en obtenir des résultats. Paracelse, en Allemagne, est devenu un personnage officiel, on l'étudie avec application, on l'analyse, on le discute avec toute la sérieuse gravité de cette nation. Pour qui, d'ailleurs, connaît assez bien son œuvre, ce n'est pas aventurer autre chose qu'une évidence que de dire, en vérité, qu'il a régné spirituellement en maître sur le mouvement romantique allemand, que Goethe et Novalis, pour ne citer qu'eux, en étaient impressionnés fortement. Les modernes écoles se sont ouvertement réclamées de lui et le grand public connaît bien la biographie de Gundolf (19). En Angleterre on peut citer les travaux élucidant la difficile question des portraits de Paracelse, par le professeur F. Parkes Weber (20) – conjointement à la monographie allemande du professeur Aberle (21) ; la grande apologie de Paracelse prononcée dans un discours public sur la « Picturesqueness in History » au sein de la Royal Institution par l'évêque anglican de Londres en 1895 ; et la longue et substantielle biographie d'Anna Stoddart (22), publiée en juin 1911 et traduite par Hélène Barca en 1914, qui rappelle les conférences du Docteur John Comric N.A. sur l'Histoire de la Médecine à l'Université d'Edimbourg. Sans parler du célèbre drame de R. Browning, dont nulle traduction française n'a été donnée et qui, malgré des erreurs et le manque de sûreté historique dus à l'absence, alors, de tout document sur lequel s'appuyer, n'en manifeste pas moins une secrète compréhension intérieure de la grandeur de Paracelse ; le poète ne pouvait pas s'y tromper. De ce Paracelsus de Browning nous n'avons en français que le résumé, appuyé sur de larges citations, fait par le spécialiste de la question : H.L. Hovelaque (23). Il faut encore citer la traduction anglaise de A.E. Waite : The Hermetic and Alchemical writings of Aureolus, Philippus Theophrastus Bombast of Hohenheim called Paracelsus (24).

En France, malgré le mépris officiel, Paracelse a toujours joui au long des quatre siècles qui nous séparent de sa mort, d'une réputation secrète et d'un culte véritable de la part de quelques esprits de choix dont ne pouvaient les écarter ni les folles médisances, ni les interdits, ni même les condamnations : Roch Le Baillif (25), sieur de la Rivière, médecin spagirique et alchimiste français (mort à Paris en 1605) qui fut médecin du Parlement de Bretagne puis premier médecin du roi Henri IV après la mort de Dalibourt ; Joseph du Chesne, seigneur de la Violette, dit Quercetanus ; Jean Gohory Parisien, dit Suavius ; David de PlanisCampy, dit 1'Edelphe, conseiller et médecin ordinaire du roy (26) illustrèrent personnellement cette longue théorie d'hommes d'étude pour lesquels Paracelse est le maître des maîtres (comme plus tard le révérend dom Pernety, au XVIIIème siècle). Le docteur Lazare Rivière, professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier, et son école marquèrent un ef­fort pour arracher Paracelse à ces seuls solitaires et in­troduire l'étude de ses théories dans le monde médical offi­ciel : il est le premier, en effet, qui accueillit et enseigna publiquement dans les universités médicales les théories de Paracelse, comme, de nos jours, Grillot de Givry devait être le premier à tenter de réaliser une édition moderne et critique des Œuvres complètes de Paracelse traduites en français. Tentative qui s'arrêta au deuxième volume du Paramirum­ et que devaient réaliser 15 ans plus tard les Allemands, ­avec les deux éditions de Aschner en allemand moderne,­ et de Sudhoff. Citons encore les premiers et les seuls traducteurs français de Paracelse qu'il faut bien compter parmi les paracelsistes connus : Pierre Hassard, La Grande, vraye et parfaicte chirurgie du très‑savant Prince de Philo­sophie et médecine Philippe Aureole Théophraste Paracelse (in 8° en Anvers, 1567 ; autre édition en 1568). Claude Dariot La Grande Chirurgie de Philippe Aureole Théopraste Paracelse, grand médecin et philosophe entre les Alemans (in 8° à Lyon, 1589). Daniel du Vivier, chirurgien et barbier du roy, La Petite Chirurgie autrement ditte la Bertheonée (à Paris, 1623). Claude de Sarcilly, les XIV livres des Paragraphes de Philippe Théophraste Paracelse Bombast, Allemand, très‑grand et très‑excellent Philosophe et très‑célèbre Docteur en la Médecine (à Paris, 1631). Nous ne signalerons qu'à titre de curiosité le savoureux Traité des vers, serpents, araignes, crapauds, cancres et signes ou taches tirées du ventre de la mère de Théophraste Paracelse, Docteur en Médecine et Chirurgie, traduit par Lazare Boet et publié à Lyon dans le Traité des venins de Pierre d'Alano (in 16° à Lyon, 1593).  La seconde moitié du XVIIème, le XVIIIème, le XIXème siècle jusqu'à sa fin, ne virent en français rien traduire de Paracelse (sans que pour cela la grande tradition des paracelsistes cessât d'exister, bien au contraire ; elle était plus vivante que jamais sous le discrédit apparent où était officiellement jeté  son maître – dont la renommée suivit, souterrainement, le cheminement bizarre qui devait aboutir à cette soudaine éclosion vers la fin du XIXème, qui atteint de nos jours son étiage maximum et qui semble, cette fois, ne plus pouvoir laisser indifférentes les Facultés). En 1890, c'est la traduction du Trésor des trésors des alchimistes, par Albert Poisson (in : Cinq traités d'alchimie des plus grands philosophes, in 8° Paris, 1890), puis celle des Sept livres de l'Archidoxe magique par le Docteur Marc Haven (in 8° Paris, 1909) immédiatement suivie de la parution des premier et deuxième volumes des Œuvres Complètes de Paracelse traduites du latin et compulsées sur les éditions allemandes par Grillot de Givry (in 8° Paris, 1913 et 1914) interrompue, malheureusement, par la guerre, et qui ne devait pas être reprise avant que la mort du traducteur vînt nous priver définitivement de ce monument d'érudition, de sage critique et de haute conscience.

En résumé, la grande célébrité de Paracelse ne l'a pas empêché – si paradoxal que cela paraisse et si peu paradoxal que cela soit en vérité – d'être peut‑être publiquement le plus méconnu de tous les grands hommes. Tous les travaux sur sa personne ou sur son œuvre pourront paraître, toutes les théories être soutenues, toutes les légendes avoir cours, tant que la rareté des textes authentiques, la difficulté de se les procurer et de les lire, empêcheront les historiens, les philosophes et les médecins sérieux de se faire une opinion valable et justifiée, de profiter éventuellement des leçons de grandeur et des découvertes insignes qui sont le fruit de sa lecture. La nécessité d'une traduction complète s'impose d'elle‑même, après quatre siècles, au moment que, en Allemagne, un parti politique fait de Paracelse le héraut national, que son buste voisine dans les séminaires médicaux avec celui d'un chef d'état ; au moment que l'on vient d'organiser une « semaine Paracelse » et qu'il ne se passe pas de mois au cours duquel ne vienne d'outre‑Rhin l'annonce de quelque manifestation ou solennité intellectuelle dont il est le héros. D'une telle popularité, il y a plus à craindre, pour l'intégrité de l'œuvre et sa compréhension véritable, que du long discrédit sous lequel elle a voyagé pour venir jusqu'à nous. Et il semble que c'est à la France que revient le devoir (France, pays de la mesure et de l'intelligence) de fixer définitivement sa place à ce grand homme, non seulement comme médecin, non seulement comme réformateur, mais comme philosophe, comme chrétien, comme homme. A la France, qui fut la première à tenter officiellement (Lazare Rivière et l'Ecole de Montpellier) d'intégrer Paracelse aux programmes d'étude ; qui fut la première à tenter de réaliser (Grillot de Givry) un travail sérieux et nécessaire, quant à l'œuvre de Paracelse, que les circonstances ont permis à l'Allemagne d'accomplir pour son compte et dans sa langue, mais dont l'esprit national ne peut se défendre en même temps d'un essai d'annexion patriotique. Paracelse dont la personne, comme l'œuvre, échappe nécessairement à toute classification, à toute « nationalisation ». Ce génie, en effet, n'appartient pas à un pays : il appartient à l'histoire de l'humanité. C'est à la France, et par le seul fait d'une édition française, de lui rendre son universalité.

3) Neues Journal zur Litteratur und Kunstgeschichte t. II Leipzig, 1798­1799.

4) Docteur Preu : Das System der Medizin des Th. Paracelsus... in 8° Berlin, 1838. Die Théologie des Th. Paracelsus von Hohenheim, in auszeigen aus seinen Schriften in 8° 1839.

5) Docteur M.B. Lessing : Paracelsus, sein Leben und Denken in 8° Berlin, 1839.

6) K.F.H. Marx : Zur Würdingung des Th. von Hohenheim in 4° Göttingen, 1840‑1841.

7) H. Locher : Th. Paracelsus Bombast von Hohenheim, der Luther der Medizin in 8° Zurich, 1851.

8) F. Mook : Th. Paracelsus, eine kritische Studie in 4° Wurtzburg 1876.

9) R. Stanelli : Die Zukunfts. Philosophie des Paracelsus in 16° Moskau, 1884. Wïen, 1884.

10) Schubert und Sudhoff : Paracelsus, Forschungen 2 vol. in 8° Frankfurt-am-Main, 1887‑1889.

11) Prof. John Ferguson : Bibliographia paracelsica, 2 vol. in 8° Glasgow, 1877‑ 1893 (Privately printed).

12) Prof. Georg : W.A. Kahlbaum : Theoph. Paracelsus. Ein Vortrag gehalten zu Ehren Th. von Hohenheim in 8° Basel, 1894.

13) K. Sudhoff : Versuch einer Kritik der Echtheit der paracelsischen Schriften. I. Bibliographia Paracelsica Berlin, G. Reimer, 1894. II. Paracelsus Randschriften 2 vol. 1898‑1899. Total : 3 vol. in 8° Berlin.

14) Docteur Franz Hartmann : Gundriss der Lehren des Th. Paracelsus in 16° Leipzig, 1898. Th. Paracelsus als Mystiker Salzburg 1893. Leipzig, 1898. Die Medizin des Th. Paracelsus von Hohenheim in 12° Leipzig, 1899.

15) Docteur J.F. von Petzinger : Uber das Reformatorische Moment in den Anschauungen des Th. von Hohenheim in 4° Greifswald, 1898.

16) Docteur W. Schneidt : Die Augenheitkunde des Th. Paracelsus v. Hohenheim Gd. in 8° München 1903.

17) H. Magnus : Paracelsus, der Uberarzt in 8° Breslau, 1906.

18) Docteur Weiss : Die Arkana des Th. v. Hohenheim.

19) P. Gundolf : Paracelsus in 8° Berlin 1927 (trad. S. Stelling, Michaud in Cahiers Vaudois N°4, 2ème série. Payot, Lausanne, 1932. Paris, 1933).

20) Prof. F.P. Weber : A portrait medal of Paracelsus on his death in 1541 in 8° London 1893. Additional remarks... London, 1895. Th. Paracelsus. Gd. in 8° London, 1897.

21) Docteur K. Aberle : Grabdenkmal, Schädel und Ableitdungen des Th. Paracelsus 3 part. en 1 vol. in 8° (6 portraits) Salzburg, 1886­-1891.

22) Anna Stoddart : The life of Paracelsus, Theophrastus von Hohengeim in 8° London, 1911. Vie de Paracelse Maloine, Paris, 1914 (trad. Hélène Barca).

23) H. L. Hovelaque : La jeunesse de Robert Browning (Pauline, Paracelse, Sordello) in 8° Paris, 1922.

24) Arthur Edward Waite : Trad. 2 édit. : The Hermetic and Alchemical writings of Aureolus, Phil. Th. Bombast of Hohenheim called Paracelsus the Great 2 vol. in 4° London, 1894, et New-York, University Books, 1967.

25) Roch Le Baillif : Le Derosterion... in 4° Rennes, 1577‑1578.

26) D. de Planis Campy : Œuvres complètes... contenant les plus beaux traictez de la médecine chymique in‑folio Paris, D. Moreau, 1646.