Retour à Novalis
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Catalogue 2008
Deuxième édition
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Mise à jour : 30 octobre 2008
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Le présent projet éditorial ambitionne de réunir les articles qui ont
été consacrés en France à l’œuvre de Novalis depuis 1831 jusqu’en 1908,
et, dès lors qu’ils n’ont pas fait l’objet d’une réédition récente,
comme l’Introduction
aux Fragments, de Maurice Maeterlinck, rééditée aux éditions José
Corti en 1992,
de les proposer en ligne aux lecteurs francophones. Ce sont par
conséquent soixante-quinze ans d’une réception qui passe également par les
premières traductions en langue française des romans et des poèmes du
poète romantique allemand qui seront mis à la disposition des
admirateurs de Novalis, de ces
pèlerins d’Orient qui, aujourd’hui encore, à la manière de ces
premiers découvreurs de son œuvre, attendent qu’elle les inspire dans
leur propre cheminement intérieur.

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Teodor de Wyzewa, « Le poète Novalis »,
Revue des Deux Mondes,
Paris, 1e novembre 1900.
Dans son livre De l’Allemagne,
- qu’il paraît avoir écrit surtout pour déprécier, aux yeux du lecteur
français, les poètes allemands ses confrères, - Henri Heine consacre à
Novalis un petit chapitre dont on a vanté souvent la piquante et
gracieuse ironie. Après avoir dit que « le véritable nom de ce poète
était Hardenberg, » et après avoir donné sur sa vie et son œuvre
quelques renseignemens, pour la plupart inexacts, il raconte qu’il a
connu autrefois une jeune Allemande qui admirait Novalis...
Comte de Montalembert,
Mélanges
d’art et de littérature, Paris, 1831.
Souvent nous avons promis à nos lecteurs de leur révéler en détail ce
qu’il y a de catholique dans cette vaste littérature d’outre-Rhin, mine
immense où peuvent creuser à leur gré toutes les croyances, toutes les
imaginations, toutes les fantaisies de l’homme, sûres d’y trouver à
chaque pas d’inépuisables richesses et des merveilles sans cesse
renaissantes...
Henri Albert, « Novalis », Mercure de France, tome XVI, 1895.
Il faudrait refaire l’histoire des théories littéraires des dix
dernières années pour comprendre le prestige exercé sur quelques esprits
de ce temps par le poète allemand connu sous le nom de Novalis.
Eugène Lerminier, Extrait d’Au-delà du Rhin, Bruxelles, 1835.
« A ceux qui doutent
encore que la philosophie et la science des idées
puissent élever dans l’âme des émotions tragiques et décider de la vie,
il faut montrer Novalis. »
« La Fleur bleue de Novalis »,
Le
Magasin pittoresque, 1857.
« Novalis est pour les Allemands un nom si
pieusement, si tendrement aimé, la grave Allemagne l’a traité avec une
affection si paternelle, qu’on a recueilli sur sa vie les moindres
détails. »
[Xavier Marmier], « Frédéric de Hardenberg, dit Novalis »,
Nouvelle Revue Germanique,
1831.
Fréderic de Hardenberg est un des auteurs les plus originaux que
l’Allemagne ait produits ; il mourut cependant trop jeune pour que son
génie poétique pût se développer dans toute sa vigueur et dans toute son
originalité. Les ouvrages qu’il a laissés ne sont pour la plupart que
des fragmens. C’est peut-être ce qui explique pourquoi cet écrivain est
si peu connu en France, quoiqu’il réunisse au plus haut degré ce qui
caractérise les grands poètes de la Germanie moderne....
Saint René-Taillandier, « Novalis »,
Dictionnaire des Sciences
philosophiques, Hachette, 1849.
NOVALIS. L’histoire de la philosophie allemande présente, à la fin du
XVIIIe siècle, un écrivain enthousiaste, un penseur subtil et charmant,
qui occupe, au-dessous des métaphysiciens illustres, une place à part...
Louis Lebrun, « Un Allemand d’il y a cent ans »,
La Nouvelle
Revue, novembre-décembre 1886.
« Le romantique d’outre-Rhin naquit comme verdit
le sol sous une pluie printanière. Pluie d’avril qui fait s’ouvrir les
premiers bourgeons aux arbres, éclore marguerites et violettes dans les
prés. Ses œuvres sont comme des lilas en fleur, elles vous montent
doucement à la tête, en songes et en rêveries. Un souffle
d’enthousiasme, de jeunesse et de confiance anime les écrits de ces
jeunes dieux qui s’en vont,
étonnés, ravis
de leur propre existence, suivant leurs visions et respirant le parfum
de leur propre cœur, dont ils font leurs délices. »
[Xavier Marmier], « Henri d'Ofterdingen »,
Nouvelle Revue Germanique,
1831.
« Les parens [sic] couchés dormaient encore, l’horloge sonnait l’heure avec un
bruit uniforme, les fenêtres cliquetaient et le vent sifflait au-dehors,
la chambre s’obscurcissait tout à tour et s’éclaircissait par les rayons
de la lune. »
Xavier Marmier, « Novalis (Fréderic de Hardenberg) »,
Nouvelle Revue Germanique,
1833.
« Ce n’est pas
sans un sentiment de crainte et de vénération que j’entreprends d'écrire
cette biographie. Novalis est pour moi comme une de ces
saintes reliques placées au fond d’un sanctuaire.
Si on les regarde de loin, on ne les connaît pas ; si on y touche d’une
main trop hardie, on les profane. Car voyez cette âme vierge et profonde
de poète qui se referme avant que d’être assez mûre ; ces œuvres de
génie qui s’interrompent brusquement dans le moule où elles étaient
jetées ; cette vie qui tombe encore chargée de fleurs ; cette voix
pleine de vie et de religion qui ne rend plus qu’un son douloureux et
devient muette : tout cela ne mérite-t- il pas grand respect et grande
pitié ?
Aucun poète n’a pénétré plus avant dans les
mystères de la vie intérieure que Novalis. »
Saint René-Taillandier, « Novalis »,
Académie des Sciences et des
Lettres de Montpellier, Mémoires de la Section des Lettres, 1847.
« Ce
poëte n’a pas manqué à la gloire naissante du métaphysicien. Subtil et
ferme tout ensemble, mystique et audacieux, image assez fidèle, en un
mot, de la doctrine du maître, l’écrivain dont je parle ne peut être
oublié désormais dans l’histoire de la philosophie allemande.
Parmi les noms déjà célèbres qui sont comme le cortège de M. de
Schelling, le premier en date et l’un des plus brillants est le nom
charmant de Novalis. »
Paul Morisse, « Hymnes à la Nuit »,
La Nouvelle Revue,
tome V, 1908.
« Novalis (1772-1801), pseudonyme littéraire de
Friedrich von Hardenberg, est peut-être, à côté
de Tieck et de Schlegel, le représentant le plus parfait du
romantisme germanique. »
Henri Delacroix, « Novalis. La formation de l’idéalisme
magique », Revue
de Métaphysique et de Morale, Paris, 1903.
« Comme Tieck ou Frédéric
Schlegel, Novalis appartient surtout à l’histoire de la littérature ;
c’est une âme essentiellement poétique et son œuvre, interrompue si
brusquement, le montre avant tout poète. La première romantique a été
une école littéraire ; mais elle a aussi prétendu faire la poétique et
même la métaphysique de son œuvre artistique ; elle se rattache à Fichte
autant qu’à Goethe ; elle rêve d’une conciliation définitive entre l’art
et la philosophie. »
Oswald Hesnard, « Un romantique allemand. Novalis »,
Revue de l’Anjou, tome 49, Angers, 1904.
« Rares sont les
historiens de la littérature qui conservent l’intégrité de leur sens
critique devant l’univers changeant et féérique qui se déploie dans
l’œuvre du magicien Novalis. »
Hors série
Thomas Carlyle, « Novalis »,
Nouveaux Essais choisis de
critique et de morale, Mercure de France, 1909.
« Novalis est une figure d’une telle importance
dans la Littérature
allemande qu’aucun de ceux qui étudient cette littérature ne peut passer
près de lui sans y faire attention. Si nous n’avons pas à essayer
d’interpréter cette œuvre pour nos lecteurs, nous devons du moins en
faire remarquer l’existence, et, autant que nous sachions, montrer à
ceux qui s’y intéressent comment ils peuvent y pousser plus loin leurs
investigations pour leur propre profit. »
Émile
Spenlé, Novalis
devant la critique, Paris, 1903.
« Quels sont les jugements portés par la postérité sur Novalis ? Quels
problèmes cette personnalité et cette œuvre littéraires soulèvent-elles
encore ? Une revue générale de la critique peut seule fournir les
éléments de cette enquête, en même temps qu’elle constitue un chapitre
particulier de l’histoire de l’opinion publique en Allemagne. »
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