VINCENT - MANSÛR MONTEIL

En témoignage d'amitié

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Dossier secret sur Israël: le terrorisme

A propos de Louis Massignon

 

 

 

 

 

 

Voir aussi

Orientalisme - Aperçus sur l'Islam -  - Henry Corbin - Théodore Monod - Hâfez Shirâzi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Le peu que j'ai appris m'est venu de gens plus ignorants que moi-même. Et ce n'était ni leur volonté, ni la mienne." (cité par V.-M. Monteil, Soldat de fortune, Bernard Grasset, 1966, p.122)

"Vous êtes le franc-tireur, l'enfant perdu, qui ravivez chez moi le désir d'évasion hors du monde"

Louis Massignon

"Nous vivons au temps des imposteurs. La vie humaine et la dignité de l'homme n'ont peut-être jamais eu aussi peu de prix. Le droit à la liberté et à la patrie est dénié aux Viêtnamiens comme aux Arabes palestiniens. L'Islâm est là cependant, pour nous rappeler le sens abrahamique de l'hôte, et cette parole donnée dont Louis Massignon avait fait l'axe de sa vie."

"C'est de notre civilisation, de notre culture commune, de l'héritage commun de la Grèce, transmis et revivifié par les Arabes, qu'il s'agit, en fin de compte. Il n'y a pas opposition en l'Europe et l'Orient arabe, mais filiation complémentaire."

27 février 2005

           Vincent-Mansûr Monteil est mort le 27 février dernier à Paris. Avec lui disparaît un "soldat de fortune" comme il disait de lui-même, mais surtout un homme de courage et d'une remarquable générosité.

            La presse est restée très discrète sur cette disparition, si l'on excepte un bel article de Malek Cheleb, paru dans Le Monde, le 3 mars : « Il est donc mort le professeur inspiré, le poète shirazien, l'ami fidèle. Celui qui se convertira à l'islam sous le nom de Vincent-Mansour Monteil, et qui, des années durant, traversera le monde arabe et les pays d'islam, d'abord sous les couleurs de l'armée française, puis en tant que chercheur infatigable, a été l'un des savants les plus féconds de sa discipline et un des plus pudiques. »

             Je n'ajouterai personnellement qu'une chose à cet hommage, à propos d'un « sceau en cristal de roche » dont Malek Chaleb parle comme du secret de la conversion de Vincent-Mansûr Monteil. Or, ce sceau existe. Louis Massignon l'avait reçu en Iraq, en 1908, de la part de la famille Alussy, chez qui il avait connu pour la première fois l'hospitalité arabe. Elle y avait fait graver 'Abduhu, "Son esclave".

              Louis Massignon l'avait légué à Vincent-Mansûr Monteil avant sa mort.

             Parmi les documents inestimables de son appartement de la rue Jacob, c'est la première chose que celui-ci avait voulu me montrer, au nom de notre admiration commune pour "le dernier des orientalistes", à qui il avait consacré une admirable biographie : Le linceul de feu, en 1987.