"La Patagonie réaffirme ses
droits sur l'archipel des Minquiers.
Le dimanche 30 août 1998 à l'aube, une division
navale légère de la Flotte de Patagonie a débarqué sur l'archipel anciennement
britannique des Minquiers, au sud des Iles Anglo-Normandes.
Cette opération, décidée par le gouvernement de sa
Majesté Orélie-Antoine 1er, roi de Patagonie, a pour but de réaffirmer la souveraineté
du royaume sur sa colonie des Minquiers. Le commando de débarquement, composé de
fusiliers marins volontaire a scellé quelques signaux témoins aux couleurs du royaume
frappés de l'inscription "Royaume de Patagonie - Minquiers- Port Tounens", et
hissé le pavillon royal bleu-blanc-vert en lieu et place du pavillon britannique, lequel
pourra être restitué, dans l'honneur, à l'ambassade de Sa Majesté Britannique à
Paris.
Nous rappelons qu'un précédent corps de
débarquement avait pris possession, le 1er juin 1984, de l'île-maîtresse des Minquiers,
rebaptisée Port-Tounens. ce commando avait également procédé au scellement d'une
plaque établissant la souveraineté de sa majesté Orélie-Antoine de Tounens, roi de
Patagonie, sur sa colonie des Minquiers, ainsi qu'à l'envoi du pavillon royal au lieu-dit
Port-Tounens. Cette cérémonie s'était déroulé en présence du consul général de
Patagonie en France et du chef de la chancellerie maritime consulaire. cette opération
avait pour but de répliquer à l'occupation inacceptable et prolongée des Iles
Malouines, ex Falkland, territoire patagon, par la Grande-Bretagne."
Les services de presse du consulat général
30 août 1998
"Le point le plus
septentrional du royaume patagon""Aux meilleurs sources, il
s'avère qu'en cette fin août [1998], "une division navale légère de la Flotte de
Patagonie a débarqué sur l'archipel des Minquiers.. les sept fusiliers marins de "sa majesté Orélie-Antoine 1er, roi de Patagonie" ont hissé
le pavillon bleu, blanc et vert en lieu et place de l'Union Jack qui, "dans l'honneur", a été lové dans la cale du frêle esquif
envahisseur."
"Les autorités anglo-normande
qui chapeautent ces poussières d'îles ne goûtent pas du tout la farce qui consiste à
"récupérer les Minquiers pour se venger de l'occupation des
Malouines". Dans son appartement parisien, Jean Raspail savoure l'exploit,
salue au passage le fair-play des Anglais qui, eux, "semblent
apprécier nos rêveries littéraires" mais applique un "strict confidentiel défense sur l'identité du bateau, son port de
départ et la liste du fier équipage". Jean Raspail, cette fois-ci, n'était
pas de l'expédition. Chausey ne semble pas avoir constitué la base arrière du raid :
"Nous avons opéré de plus loin."
On ne sait quand l'oriflamme patagon sera ramené.
Mais, au fait, le drapeau anglais? "Il est chez moi, à Paris.
J'irai le remettre dignement jeudi à l'ambassade de Grande-Bretagne, rue du Faubourg
Saint-Honoré."
D'après François Simon, "La Patagonie a
envahi l'archipel des Minquiers", Ouest-France, 2 septembre 1998
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