Adieu aux peuples oubliés

 

SOMMAIRE

Le Village oublié de Theodor Kröger : Ce qu'en dit Jean Raspail

Le paradis des loutres de Francisco Coloane : voir Francisco Coloane

En Sibérie : Peuples de Sibérie

Ermites dans la Taïga : Agafia Likov

Les Nomades de la mer : José Emperaire

Fuégiens et Alakalufs : Alakalufs

*

Voir aussi Les Oumiâtes  - La hache des steppes

*

Retour à Jean Raspail - Sommaire

Le village oublié

Le Village oublié est un livre bouleversant comme on en lit tous les dix ans. Jean Raspail en a préfacé l'édition française, en 1997.

*

 Voir l'Édition originale du Village oublié de Theodor Kröger

 

"Enfin, il y a ceux qui n'émettent plus aucun signal et qu'on ne pourra plus rejoindre. Non qu'ils aient véritablement disparu ; ils refusent simplement tout contact. Leur fidélité est à ce prix. Ils se sont psychologiquement murés. Dans notre monde d'intercommunication instantanée où rien ne peut plus être caché, ils sont parvenus à couper les pistes qui menaient encore jusqu'à eux. Sans doute font-ils acte de présence parmi nous, et pour ma part j'en ai rencontré, mais leurs âmes ont pris le maquis. Nuit et Fidélité..."

Jean Raspail, Pêcheurs de lunes, Robert Laffont, 1990.

*

"Un anthropologue norvégien a révélé, mardi 9 septembre [1997], l'existence d'une tribu inconnue sur une île russe de l'archipel Novaja Zemlija, entre les mers de Kara et de Barents : "Ils sont environ deux cents. Ce sont des pécheurs et des chasseurs, contents de ce que leur offre la toundra, fiers et attachés à leur mode de vie. Ils se doutent seulement que d'autres hommes habitent au-delà des mers", rapporte Ivar Bjoerklund."

Le Monde, 12 septembre 1997 

*

"Dommage encore et toujours. (...)

Qu'Anna soit morte aussi, et Lucile, et la mère de Rose, et l'ancien roi Pierre des caraïbes, et Lola l'aveugle, dernière survivantes des Onas de Terre de Feu, et Manuel Inta qui prononça les derniers mots de la langue antédiluvienne des urus, et Yotari-Buro qui s'en alla mourir seul au sommet d'une montagne glacée de Hokkaïdo, selon les rites des Aïnos, tandis que le complexe industriel de Sapporo engloutissaient les jeunes gens de son clan."

Jean Raspail, La hache des steppes, Robert Laffont, 1974