LA BIBLIOTHÈQUE
D’ORIENT ET D’OCCIDENT

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Publications de la Bibliothèque d'Orient et d'Occident

- 1 -

Mounir Hafez, à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort

Textes inédits


- 2 -

Domaine germanique

Matthias Korger, Dichtung als Urwissen und Einübung in die Ich-Losigkeit, 2006

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János Darvas, Gott spritch auch vom Menschen her, 2008

 

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La Bibliothèque d’Orient et d’Occident doit constituer, au fil de ses publications, un fonds documentaire, réunissant ouvrages, essais et traductions, principalement de la première moitié du dix-neuvième siècle, autour des thèmes majeurs des Cahiers D’Orient et d’Occident. Il s’agit, avec cette initiative, de mettre à la disposition des lecteurs des Cahiers certains textes à peu près inaccessibles et qui, malgré leur intérêt, ne seront jamais repris par l’édition commerciale, - une défaillance que l’édition en ligne entend compenser de la sorte. Il n’en reste pas moins indispensable, en effet, que ces documents soient connus et par conséquent diffusés. Tel est l’objectif de la Bibliothèque d’Orient et d’Occident dont le catalogue devrait, année après année, s’enrichir de titres nombreux consacrés à ce que l’on désigne comme l’Orient intérieur, en référence aux initiations occidentale et orientale, ainsi qu’aux maîtres spirituels qui, depuis le disciple que Jésus aimait et les saints Imâms, ne cessent d’inspirer la recherche intérieure d’un « petit nombre » d’Orientaux (cf. Henry Corbin).

 

 

  

Ces documents sont disponibles, au format PDF, sur simple demande auprès des éditions en ligne D’Orient et d’Occident, à l’adresse jm@moncelon.fr.

 

 

 

 

CATALOGUE

 

ANTOINE DE CHÉZY

Œuvres

Choisies et présentées par Jean Moncelon

 

Il est une justice à rendre à Antoine-Léonard de Chézy, né le 16 janvier 1775 à Neuilly, mort à Paris en 1832, qui fut l’inventeur du sanscrit dans notre pays, et son premier professeur, au Collège de France (1815). Certes « il reste le professeur dont seuls les élèves ont connu le mérite, car il ne publia que peu de choses, et ils le lui reprochent ». Cependant, même si sa bibliographie se limite effectivement à quelques titres, et si nous ne devions n’en retenir qu’un seul, qui serait alors sa traduction de La Reconnaissance de Sacoutala (1830), il resterait un des orientalistes majeurs du dix-neuvième siècle.

 

Vol. 1

CSOMA DE KÖRÖS 

Textes et Documents

Établis par Jean Moncelon

 

Voici plus de cent ans que son nom n’était plus connu que de quelques rares spécialistes de la « renaissance orientale » des commencements du dix-neuvième siècle, quand les savants anglais, français et allemands dirigèrent leurs recherches en direction de l’Inde, de la Chine, et du Tibet. Parmi eux, le plus singulier est sans conteste le Hongrois Csoma de Körös : « En arrivant dans l’Inde, Jacquemont assiste en 29 à une séance de la Société de Calcutta où l’on vote une subvention pour Csoma, qu’il visite longuement, l’année suivante, à Kanum ; il avait entendu parler en Europe de ce pèlerin de la linguistique, venu en Asie « comme une fusée à l’aventure ». La mémoire de l’admirable Csoma mérite d’être honorée non seulement pour le savant à qui l’on doit l’introduction en Europe de la langue et de la littérature tibétaines (1834), mais surtout pour l’homme. C’est pourquoi nous mettons aujourd’hui à la disposition des lecteurs intéressés quelques études et documents biographiques qui ont trait à l’incroyable aventure que devint sa vie lorsqu’il quitta un jour de 1819 sa Transylvanie natale, à la recherche des origines de la langue hongroise, pour atteindre les vallées inhospitalières du Ladakh, après un voyage (à pied) de trois années. C’est en Inde et au Tibet que Csoma de Körös devait vivre plus de vingt ans et mourir finalement, en chemin vers la Mongolie, sur les traces toujours des origines de la langue hongroise. Cet homme qui ne prit jamais de repos, qui vécut dans le plus complet dénuement, et traversa des épreuves physiques et morales dont nous ne connaîtrons jamais aucun épisode, force évidemment l’admiration, et c’est le moins qu’on puisse faire pour que son souvenir demeure vivant que de lui consacrer le présent volume.

 

Vol. 2

 

RULMAN MERSWIN
Le Livre des Neuf rochers

 

L’œuvre majeure de Rulman Merswin, Le Livre des Neuf rochers (Das Buch von den neun Felsen), a longtemps été attribuée au Bienheureux Henri Suso, mort à Ulm, le 25 janvier 1366, jusqu’à ce que Charles Schmidt en découvre le manuscrit en 1858 et le publie l’année suivante à Leipzig. C’est la raison pour laquelle la présente traduction, qui fut publiée à Paris en 1856, est extraite des Œuvres du bienheureux Henri Suso. Bien qu’il soit d’usage de placer Rulman Merswin, avec quelques autres de ses contemporains, tous Amis de Dieu, parmi les auteurs « plus humbles » en rapport avec « les très grands, Eckhart, Tauler, Suso lui-même » (Jeanne Ancelet-Hustache), l’attribution ancienne à Henri Suso du Livre des Neuf rochers semble témoigner de la place éminente qu'occupe cette œuvre dans la littérature spirituelle de son temps ; une œuvre que son éditeur, Charles Schmidt, comparait, quant à lui, « par l’ardente imagination qui y règne », aux « immortels poèmes de Dante ». Quoi qu’il en soit, il est question avant tout dans cet ouvrage d’initiation chrétienne, d’une expérience initiatique commune à Dante justement ainsi qu’à Rulman Merswin, dont le terme reste la vision de l’Essence divine : « Ô grâce très abondante, qui me fit présumer / De planter mes yeux dans le feu éternel » (Paradis, XXXIII, 82-83). Pour ce qui est de Rulman Merswin, comme on l’apprendra à la lecture, « la porte de son origine lui fut ouverte tout à coup, et pendant un seul instant, il vit Dieu, son principe, à découvert ou au moins d’une manière très-parfaite ». Et c’est certainement cette dimension initiatique chrétienne qui confère au Livre des Neuf rochers tout son intérêt pour les Pèlerins d’Orient d'aujourd'hui, en marche vers l’Ile Verte.

 

Vol. 3

 

CHARLES SCHMIDT

Essai sur les mystiques du quatorzième siècle

 

L’Essai de Charles Schmidt fut présenté comme thèse à la Faculté de Théologie de Strasbourg en 1836 et publié la même année. Si sa longue introduction, malgré ses mérites, ne présente plus qu’un intérêt historique, en ce qu’elle exprime un point de vue théologique conventionnel (Charles Schmidt est protestant), les développements de l’auteur autour de Maître Eckhart, Jean Tauler, Henri Suso, Jean Ruysbroek, des Amis de Dieu sont riches de multiples enseignements qui s’adressent aux mêmes Pèlerins d’Orient qui auront apprécié, de Rulman Merswin, le Livre des Neuf rochers.  

Vol. 4

 

L’INDE MUSULMANE

 D’après Garcin de Tassy

(2 volumes)

 

Les deux présents volumes réunissent autour d’un important Mémoire que Garcin de Tassy publia en plusieurs livraisons dans le Journal asiatique en 1831, deux longues recensions de sa plume qui, de son aveu même, le complètent utilement. La première parut dans le tome IX du Nouveau Journal asiatique en 1832. Elle rendait compte d’un ouvrage, publié à Londres la même année, dont l’auteur, Mme Meer Hassan Ali, était une Anglaise qui avait séjourné pendant douze années en Inde auprès de son mari, un musulman anglophone, d’une famille de lettrés de confession chiite. L’ouvrage s’intitulait : Observations on the Musulmauns of India. Les informations recueillies de première main méritaient toute l’attention de Garcin de Tassy qui les exploita en relation avec son propre Mémoire. La seconde recension, parue dans Le Journal des savants, en août 1833, concernait cette fois la publication par un Indien musulman, Jafar Scharîf, du Qanoon-e Islam (Règles de l’islamisme, ou usages des Musulmans de l’Inde), traduit et présenté par G.A. Herklots. Consacré aux pratiques cultuelles des musulmans de l’Inde, ce Qanoon-e Islam confirmait en bien des points le Mémoire de Garcin de Tassy. L’ensemble constitue par conséquent un volume complet sur les « particularités de la religion musulmane dans l’Inde », dans le premier quart du dix-neuvième siècle, certes, mais nous savons aussi que rien n’a vraiment changé des pratiques des musulmans indiens, en Inde comme au Pakistan. 

 

Vol. 5 et 6